samedi 20 avril 2013

L'alsacienne au pays du Messi !

Moritz Epidor en bouteille accompagnée
d'une petite sangria


Et GOAAAAAAL !!
Même si Barcelone ne se résume heureusement pas qu'au football, on ne peut y échapper tant le FC Barcelona est présent dans chaque magasin, sur les gens, à la télé, sur les emballages de chips (si si !) etc...
Aujourd'hui je vous propose un aspect bien moins connu de cette belle ville que j'ai eu le plaisir de visiter récemment.
La Moritz Epidor !
Bière barcelonaise depuis 1856 mais brassée à Zaragoza depuis 2004...
Son nom lui vient de son créateur Louis Moritz Trautmann, immigrant alsacien.

Origine : Espagne
Type : Bière blonde double malt
Alcool : 7.2%

Aspect : légèrement orangée
Odeur : agréable bien qu'un peu banale
Goût : note de 3 / 5



Moritz Epidor pression

Commentaire : Découverte stupéfiante que cette espagnole au nom à consonance allemande !
Première terrasse après notre arrivée, j'ai eu la chance de tomber sur un bistrot ne proposant ni la fade San Miguel ni l'insignifiante Estrella Damm que l'on trouve dans tous les commerces.
Je fût donc très curieux de me voir proposer la Moritz Epidor ainsi que sa petite soeur la Moritz blonde (dégustée plus tard, plus légère mais goûteuse également).

Installé au soleil après une première moitié d'avril complètement pourri en Suisse, c'est un véritable plaisir de commander directement une double malt affichée à 7.2%, qui plus est locale et encore inconnue.

Une bouteille très classique, une étiquette rappelant qu'ici vous verrez le soleil, tout cela commence de manière bien ordinaire.
Ce n'est rien, on est en vacances !

Première gorgée très agréable, malgré la teneur en alcool, elle s'avère rafraîchissante, légèrement amer et nous rend d'une bien belle manière son double dosage de malt. Pas forte au goût, juste ce qu'il faut, elle est effectivement là où elle doit être, c'est à dire sur ma table et à portée de main.

La suite est du même acabit et bon sang que ça passe bien !
Sans être exceptionnelle, elle rend tout à fait hommage à la cité catalane.
Accueillante, désaltérante et néanmoins festive, elle fait rapidement oublier les autres pils disponibles aux terrasses alentours.

Conditions de dégustation : Une première fois bue en bouteille sur une terrasse ensoleillée et accompagnée d'houmous et de salade, une deuxième fois bue seule en pression. Je ne me suis bien sûr pas arrêté là...

Conseils : Si vous voulez boire une bonne bière locale à Barcelone, arrêtez vous sur les terrasses et dans les bars proposant la belle et sensuelle Moritz (Epidor ou pas) !
Bien sûr, assurez vous auparavant de pouvoir l'accompagner de quelques tapas, mais cela n'est pas très difficile dans le coin ;-) .
Si vous hésitez entre la blonde et la double malt je n'aurai qu'un seul conseil, testez les deux bien entendu !!

Les tapas, indispensable accompagnement !

mercredi 10 avril 2013

Qui a piraté ma bière ?

Hissez ho moussaillon !
Faites place à la bière du boucanier, version rousse !
Bienvenue dans la cale de mon blog.
Ce n'est apparemment pas dans cette partie de mon corsaire virtuel que vous goûterez à la meilleure bière...

Origine : Belgique
Type : Bière Rousse
Alcool : 7%

Aspect : Belle couleur orangée, tirant sur le rouge et mousse compacte tenant au gré des remous.
Odeur : Ohé ! du bateau ?
Goût : note de 1 / 5


Commentaire :  Morbleu !
Que ce breuvage fut déplaisant !
Malgré son étiquette d'un certain style "moche-sympa", je n'obligerais même pas le pire des flibustiers à boire cette bière !
Après le petit rictus provoqué par la face sans âme du boucanier-hockeyeur (il doit lui rester une dent...) arborée par la bouteille, on prend vite peur à l'éventualité que le goût soit lui, moche, mais sans être sympa...
Elle a pourtant une belle robe rouge et une épaisse barbe mousseuse dignes d'un vieux matelot !

Mille sabords !
Dès la première gorgée on se croirait au bout de la planche.
Le taux d'alcool pas exceptionnellement haut et pourtant si mal géré nous fait demander où est le timonier censé diriger le navire. À croire que la brasserie Icobes a cherché à saborder sa rousse !
Aucune saveur, aucun caractère, seul le goût de l'alcool ressort lampées après lampées.
On regarde alors à babord, puis à tribord et on se rend vite compte que les autres marins d'eau alcoolisée qui nous entourent arrivent au même constat !

Pas de quartier donc pour cette mousse insipide et sans richesse !

Conditions de dégustation : Dans le cadre d'un apéro entre amis, heureusement qu'il y avait d'autres bières après celle-ci pour rattraper le coup (j'en suis presque arrivé à envisager la Eve en arrière plan sur la photo !). À mon avis, il aurait fallu manger du tofu pour espérer ressentir quelque chose en buvant cette bière !

Conseils : Si vous souhaitez vraiment vous prendre pour un vrai boucanier, allez donc à Saint-Domingue chasser des boeufs. Sinon faites vous un bon grog comme un vieux gredin que vous êtes !
Je crois avoir été assez clair, cette bière du boucanier version rouquine ne sera à son avantage qu'entre une heineken et une corona !