mercredi 19 novembre 2014

La crinière ambrée !

Coreff ambrée
La brasserie Coreff a été une des pionnières dans le domaine des microbrasseries bretonnes. Sa création en 1985 en fait l'une des plus anciennes.
Coreff signifie cervoise en moyen breton, voyons si le dada sait se tenir sur ses quatre fers !

Origine : France
Type : ambrée
Alcool : 5%

Aspect : brun opaque + mousse explosive
Odeur : malt
Note : 1/5

Commentaire :
Les bières en Bretagne c'est comme une boîte de chocolats... on ne sait jamais sur quoi on va tomber !
Parfois délicieuses, parfois imbuvables.

La Coreff ambrée se rapproche malheureusement de la deuxième catégorie.
La découverte paraît sympathique, une bière presque brune par son maltage poussif et presque rousse par son amertume légère.
Le vilain canasson maitrise hélas bien mal son faible taux d'alcool et laisse une sensation sucrée désagréable après quelques gorgées déjà.
L'arrière-goût gâche encore plus la dégustation, le malt semble être de piètre qualité.
Au final, ce n'est pas génial pour cette ambrée-brune "entre-deux" qui, en définitive, échoue sur les deux faces.

Pour sûr, nous n'avons pas affaire à un pur-sang !


Conditions de dégustation : bue seule


Conseil : À goûter pour se faire sa propre idée, mais s'il y a autre chose, détournez le regard discrètement...


lundi 17 novembre 2014

L'ambrée du nord-ouest !

Alaskan Amber
Voici une bière qui nous vient de loin et du froid !
He bien oui.. l'Alaska aussi a son lot de brasserie à côté des productions de cubes de glace, de barils de pétrole et de républicaines bornées.
Région isolée couverte de glaces et de pierres, l'Alaska appartient au États-unis depuis 1867.

Origine : États-Unis
Type : ambrée
Alcool : 5%

Aspect : brun-orange
Odeur : houblon (très léger)
Note : 0.5/5

Commentaire :
Avant de boire cette bière, je n'avais pas de raison de voyager en Alaska. Aujourd'hui j'ai une raison de ne pas y aller !

Car si l'Alaska ne connaît heureusement pas encore les gaz de schiste, il ne connaît apparemment pas non plus le gaz carbonique, sinon il y en aurait dans cette bière.

Si l'odeur ne rebuterait pas un esquimau, le goût lui, en fera pleurer plus d'un !

Cette ambrée qui nous vient du froid propose 3 expériences différentes.
Tout d'abord une légère amertume promise par l'odeur et qui pourrait naïvement nous promettre un bon moment.
Hélas, le discret houblonnage s'efface rapidement à l'arrivée d'une saveur sucrée type bubble gum malabar au caramel recouvert de sucre glace.
La finale est encore plus décevante en présentant un horrible goût métallique, ferreux. Ont-ils reconverti un vieux puits de pétrole en brasserie ?

Une bière à base d'hydrocarbure plutôt mauvaise, sans intérêt et écœurante. Il ne me reste plus qu'à la couler dans mon réservoir d'essence, elle sera peut-être plus utile à cet endroit.


Conseil : Je vous déconseille d'acheter cette bière sous peine de ressentir, au moment de la goûter, les mêmes regrets que les russes, 147 ans après la vente de l'Alaska pour sept malheureux millions de dollars.


jeudi 13 novembre 2014

La blonde romanche !

Biere engiadinaisa
Les Grisons et l'Engadine nous font plutôt penser à de superbes paysages alpins.
Les montagnes, les couleurs, le chaleureux accueil...
Mais ce n'est pas une habitude de penser bière lorsqu'on évoque la région !Plutôt facile à trouver en Suisse allemande mais encore très méconnue en suisse romande, la brasserie "biera engiadinaisa" (Bière d'Engadine) brasse trois bières bio différentes depuis 2004 (les trois bières portent le logo "Bio Suisse").
Dans cet article il s'agira de leur bière "classique", une blonde non filtrée au saveurs alpines brassée uniquement avec des matières premières provenant de Suisse.
En plus de leur région magnifique, voyons si les 450 habitants de Tschlin peuvent s'enorgueillir également de la qualité de leur bière régionale.

Origine : Suisse
Type : blonde
Alcool : 5%



Aspect : jaune trouble
Odeur : houblon / citron
Note : 3/5

Commentaire :
Brassée avec des ingrédients de qualité, la petite blonde des Grisons est tout d'abord portée sur l'acidité.
Un goût citronné rafraîchissant nous prend tout de suite à la langue et nous envahi.

Elle nous offre également un délicat goût herbeux digne des produits de la région, ce qui la rend très désaltérante.

Finalement une blonde qui veut paraître pour une classique (c'est eux qui le disent !) mais qui se démarque par quelques petites touches subtiles.
Le dépôt de levure de la fin ne change pas grand chose à l'histoire.

Encore une fois, une petite brasserie Suisse nous étonne par sa qualité.
Et même si leur jeune blonde classique est largement perfectible, elle passe déjà devant certaines vieilles branches !
Conditions de dégustation : bue seule

Conseil :
Typiquement une bière estivale à boire à côté du grill ou après une bonne marche en montagne !
À boire bien fraiche pour profiter au mieux de ses caractéristiques.

mardi 11 novembre 2014

Westmalle représente !

Westmalle double
Bières trappistes authentiques, les deux bières de l'abbaye qui leur a donné son nom, sont dotées du logo officiel garantissant l'origine.
Parmi les quelques bières étant autorisées à porter une telle appellation nous trouvons donc la Westmalle double.
La brasserie de l'ancien monastère a été créée en 1836.
Origine : Belgique
Type : brune
Alcool : 7%
 
Aspect : brun opaque avec une légère mousse.
Odeur : malt
Note : 4/5


Commentaire :
Bière brune par excellence, la Westmalle double propose non seulement quelques notes fruitées de cerises et de pruneaux confits, mais également un côté caramel malté.


Il est même possible d'y déceler une touche de torréfaction ou de café subtile.
Le tout sur un final légèrement amer !
Relativement douce en alcool, celui-ci ne se sent que très peu et de façon éphémère.
Voici donc une bière de grande qualité qui sent le travail bien fait et qui sait se rendre très accessible même pour les néophytes.

Le seul reproche à lui faire serait justement son manque de complexité. On ne peut pas tout avoir !


Conditions de dégustation : Bue avec du saumon fumé 

Conseil : Une très bonne brune trappiste à découvrir absolument, ne serait-ce que pour étoffer ses connaissances ou simplement pour le plaisir.
Une bière à déguster en prenant son temps.
N'oubliez pas le dépôt de levures pour la fin




dimanche 9 novembre 2014

La blanche à sang froid !

La Salamandre
La brasserie des Franches-Montagnes située à Saignelégier dans le Jura, nous propose depuis 1997 des bières au caractère bien trempé et reconnaissable grâce à la "patte" des brasseurs !
Leur bière blanche, nommée "La Salamandre" est l'une des plus connues.

Origine : Suisse
Type : blanche
Alcool : 5.5%

Aspect : jaune légèrement trouble et peu de mousse
Odeur : épices et miel
Note : 3.5/5


Commentaire :
Connaissant cette bière depuis longtemps, ce fût un plaisir de la goûter une fois de plus pour mon blog.

Voici une bière blanche qui est bien loin des blanches allemandes que l'on connaît.
Alors que ces dernières respectent le plus souvent la loi de la pureté qui régit la majorité des brassins allemands, la Salamandre est non seulement composée de houblon, d'eau, de levures et de malt de blé, mais aussi de malt d'orge, de miel, de coriandre, d'écorce d'oranges et de girofle !

Wow, rien que ça ?

Au final, ça paraît bien maîtrisé.
Son goût frais et épicé la rend très désaltérante et douce en bouche.

Il devient facile et plaisant de s'amuser à reconnaître les nombreuses saveurs.

Malheureusement, avec un tel package d'ingrédients, la blanche des Franches-Montagnes en perd son identité première.
Les yeux fermés on pensera boire une blonde légèrement acide et épicée et non une bière de froment !

Une fois le dépôt ajouté aux dernières lampées, une gentille amertume pointe le bout de son nez avant de retourner se cacher tel un petit amphibien apeuré.


Conditions de dégustation : Bue seule


Conseils : Nul ne restera indifférent lors de la dégustation d'une Salamandre. Je conseille de la boire bien fraîche !


jeudi 6 novembre 2014

La pale ale du parc national !

Yosemite pale ale
Yosemite est avant tout un parc national de plus de
3'000 km².
La brasserie Mammoth, située dans la région du  même nom (Mammoth lakes) en Californie, rend hommage au troisième plus grand parc national du pays avec une de leur pale ale, la Yosemite, plus communément connue "Paranoids pale ale".

Origine : États-Unis
Type : pale ale
Alcool : 5.5%

Aspect : marron clair et mousse fine mais compacte
Odeur : houblon très prononcé
Note : 3/5


Commentaire :
Comme souvent avec les bières états-uniennes, le houblon nous arrive directement dans la gueule en passant par les narines puis direction le cerveau !

Pour le goût, elle se révèle légèrement fumée et évidemment bien amère, ceci grâce aux houblons américains typiques.

Hélas, l'odeur nous fait une promesse qu'elle ne tient pas pour la longueur en bouche.
Sa force disparaît rapidement comme si elle était emportée par l'une des chutes d'eau du
parc Yosemite !

Une bière agréable à boire, bien dosée avec même un très léger côté miel pour les plus attentifs.

Je ne retiendrai pas le manque quasi total de gaz, sachant qu'elle m'a été ramenée par avion depuis son lieu de naissance. Je laisserai donc l'expert qui m'a ramené cette bière me dire ce qu'il en est à
ce sujet !


Conditions de dégustation : Bue seule


Conseils : Même si vous pourrez trouver des pale ale encore meilleures, la Yosemite de chez Mammoth est ma foi fort sympathique et, j'en suis sûr, sera encore plus savoureuse si elle est dégustée du haut du fameux Half Dome !


mardi 4 novembre 2014

La légèreté du faucon !

Falkenfelser Pilsener
On continue avec les bières du faucon allemand.
Après la version export voici la pilsener. Voyons si le volatile se débrouille avec la lager version moins alcoolisée...


Origine : Allemagne
Type : blonde
Alcool : 4.9%

Aspect : jaune avec une jolie mousse
Odeur : céréales
Note : 1/5


Commentaire :
On ne change pas les mauvaises habitudes. Rien de bien nouveau sous le ciel allemand avec cette pils des plus conventionnelles !

Cette blonde très très légère fait son job mais surtout pas plus !

Que dire de plus à part que la "premium" Pilsener de chez Falkenfelser est à ranger dans le même rayon que les Kronenbourg, Cardinal, Estrella ou autres Jupiler...


Conditions de dégustation : Bue seule


Conseils : Bon ben s'il n'y a vraiment rien d'autre, pourquoi pas en boire une, mais la plus fraîche possible !


dimanche 2 novembre 2014

Le faucon fade !

Falkenfelser premium Export
Lors de mon cours séjour en Bavière cet été, j'ai eu l'opportunité de déguster d'excellentes bières.
J'en ai également ramenées quelques-unes d'un discounter histoire d'étoffer l'échantillon.
Mon but était de trouver également des bières "bas de gamme" de la région pour étalonner la bouche à évaluation à mousse et, pourquoi pas, avoir encore quelques bonnes surprises.
Me suis-je trompé en achetant la version Premium Export de la marque Falkenfelser ?


Origine : Allemagne
Type : blonde
Alcool : 5.4%

Aspect : Jaune urine avec une belle mousse blanche
Odeur : céréale et légèrement houblon
Note : 0/5


Commentaire :
Je vais essayer d'être clair pour cette bière que même Internet a du mal à connaitre. Il m'a été difficile de trouver des informations sur la brasserie d'origine.
Les différents sites d'évaluation de bières ne donnent pas tous la même, et l'information s'avère souvent erronée...
Bref, passons !

Notons premièrement l'absence totale de gaz. Est-ce dû au transport ?
Laissons lui le bénéfice du doute...

Malheureusement le goût lui même enfonce le clou !
Que c'est fade, j'ai l'impression de boire de l'eau filtrée dans laquelle on aurait ajouté de l'arôme de tofu !
Un très très léger arrière-goût de céréale me rappelle ce que je suis censé boire.

Mais le pire dans tout ça est sa capacité à nous dégouter d'une boisson sans goût !
Je me suis arrêté au tiers du verre et comme le veut la coutume, si la bière fini dans l'évier, la note sera de la forme de la bonde de celui-ci !

Zéro pointé pour le volatile !
Vite une vraie bière svp !

Conditions de dégustation : Vidée seule dans l'évier !

Conseils : Si vous avez le choix entre une Falkenfelser Premium Export, une Heineken ou une Bud light, allez plutôt dans un champ de houblon mâcher quelques cônes !